mardi 24 janvier 2017

Francis CABREL




Né le 23 novembre 1953 à Agen, préfecture le du Lot-et-Garonne dans le sud de la France, le jeune Francis grandit à Astaffort, près de Toulouse, dans une famille originaire de Frioul en Italie. Son père est ouvrier dans une usine de gâteaux et sa mère, caissière  une cafétéria. Il a une sœur, Martine e t un jeune frère, Philippe. Le milieu modeste dans lequel il vit ne l'empêche pas de profiter d'un environnement tranquille : entre l'ancienne maison de famille et l'école, il fréquente les terrains de boules et pratique la pêche à la ligne.

En 1980, sort le troisième album de l'artiste "Fragile". Chanteur confirmé, il écrit à cette occasion une belle chanson d'amour pleine de délicatesse, "L'Encre de tes yeux". Elle devient un grand succès et révèle un artiste sensible que le grand public apprécie de plus en plus. Le second simple qui s'intitule "La Dame de Haute-Savoie" est une ballade rythm'n'blues. Et aussi "Je pense encore à toi". Il y introduit la guitare électrique qui jusque-là était supplantée dans ses compositions par la guitare acoustique, plus propice à des climats intimistes.

  


Cet homme paisible au look de mousquetaire, se sent un peu écartelé entre sa région d'origine et la vie parisienne. En 1981, il sort un nouvel album "Carte postale". Entre nostalgie de sa province et de la vie qu'on peut y mener, et dénonciation de l'agressivité urbaine, les titres "Carte postale", "Répondez-moi" et "Chauffard" donnent un aperçu de l'état d'esprit de Francis Cabrel après quelques années de succès et de bouleversement intérieur.

 

 


Son cinquième album marque en apparence, une certaine évolution dans sa carrière. Sur la pochette de "Quelqu'un de l'intérieur" qui date de 83, Francis Cabrel coupe ses cheveux. Dans ces textes, il quitte un peu son univers personnel et paraît s'intéresser à ce qui se passe à l'extérieur : préoccupation face à la détresse des immigrés dans "Saïd et Mohamed", dénonciation d'un certain machisme dans "Leïla et les chasseurs" ou "Les Chevaliers cathares", hommage à une culture occitane méconnue. On retrouve aussi "La fille qui m'accompagne".


 


 


Les disques de Francis Cabrel sortent dorénavant à un rythme régulier. En 1985, c'est "Photos de voyage" écrit dans la même veine que le précédent album. Il s'engage pourtant un peu plus qu'il ne le faisait jusque-là : dénonciation du racisme ordinaire dans le titre "Gitans", de la dissidence en URSS dans "Lisa" ou la pauvreté dans le tiers-monde dans "Photos de voyage". Sans être devenu un militant des grandes causes, il prend de plus en plus parti. On retrouve aussi le titre "Encore et encore". En même temps, fort de sa notoriété, il commence à envisager une activité artistique moins prolifique, voire même un arrêt total. 




"Cabrel 77-87" est la première compilation de Francis Cabrel sortie en 1987 et reprend les principaux tubes de l'artiste sur cette période. Elle contient également "Il faudra leur dire", titre inédit sur un album. Cette chanson est née l'occasion du baptême de sa fille Aurélie : destinée à être chantée par des enfants, les paroles sont simples. La première mouture accompagne un court métrage sur la leucémie et est interprétée par les enfants d'Astaffort. Dépassant largement la notoriété du film, Francis Cabrel la réenregistre dans de meilleures conditions avec la Chorale des Enfants d'Asnières. Durant plusieurs semaines, elle est en tête du Top 50 français avec ce simple.


Trois ans passent avant que ne sorte un nouvel album : "Sarbacane" est un disque longuement mûri. Tout a été pensé dans le détail, l'artiste a même fait les arrangements et enregistré une partie dans le studio qu'il s'est aménagé chez lui. C'est sans doute, jusque-là, l'œuvre la plus aboutie du chanteur. Le public ne s'y trompe pas : les chiffres de vente approcheront les deux millions d'exemplaires vendus sans compter les 45 T "Sarbacane" dédié à sa fille. On retrouve les tubes : "Animal", "C'est écrit" et "Dormir debout" dédié à Daniel BALAVOINE.

  



vendredi 20 janvier 2017

Marc LAVOINE


    Marc Lavoine est né le 6 août 1962 à Longjumeau en banlieue parisienne. Il passe une enfance entourée d'un père passionné de jazz et d'un frère qui passe son temps à écouter Dutronc et les Rolling Stones. Dès l'adolescence, certaines prédispositions artistiques se dessinent : il commence déjà à écrire des chansons, encouragé par ses bonnes notes en français. Mais vers 16 ans, c'est plutôt le métier d'acteur qui l'attire.

    En 81, il décroche un rôle dans "Pause Café", feuilleton télé très populaire, avec Véronique Jeannot. Mais le métier d'acteur lui paraît moins accessible que celui de chanteur. Il recontacte Aboulker et le convainc de composer la musique qui conviendrait à ses textes.

    Le premier simple s'appelle "Je ne sais même plus de quoi j'ai l'air" et sort en 83. Ce n'est que l'année suivante que le succès arrive avec le titre "Pour une biguine avec toi". Son physique de jeune premier lui est utile pour camper le chanteur romantique.


        


     

    Après un troisième simple "Elle a les yeux revolver", devenu entre temps un véritable tube, vient le premier album en 85 "le Parking des Anges" enregistré notamment avec le London Symphony Orchestra. Et on retrouvera aussi : "Tu me divise par deux" et "Bascule avec moi".




       

    Lors d'une émission sur la chaîne de télévision Canal +, il rencontre Catherine Ringer des Rita Mitsouko. De là, naît une amitié et un duo "Qu'est-ce que t'es belle" qui figure sur le deuxième album de Marc Lavoine, "Fabriqué". De cet opus sorti en 87 sont extraits comme simples deux autres titres, "le Monde est tellement con", "Si tu veux le savoir" et "Même si". 


      


       

    S'ensuivent quelques concerts à La Cigale à Paris et une tournée, marqués par une volonté certaine de briser l'image de jeune homme à la voix chaude et au physique d'éphèbe comme souvent la presse le décrit à ce moment-là. Il se produit parfois sur scène en tutu ! Un album live sort en 88, qui se vend à plus de 100.000 exemplaires.



    Après une année sabbatique passée à Los Angeles en compagnie de son ami Fabrice Aboulker, il revient en 89 avec un nouvel album intitulé "Les Amours du dimanche". "C'est la vie ", "Rue Fontaine", "Ami", "Toutes mes excuses" et "Je n'ai plus rien à te donner". sont les singles qui propulsent l'album vers les 300.000 exemplaires vendus.